« Comprendre la 1ère Guerre Mondiale »
Vendredi 8 février 1916, les hommes du 252éme Régiment d'infanterie de Saint-Omer étaient envoyés dans la fournaise de Verdun laissant derrière eux des familles angoissées. Comment ces combattants de la Grande Guerre ont-ils vécu les combats ? Comment leurs parents, épouses, fiancées et enfants ont-ils supporté matériellement et moralement leurs absences ?
Ce sont à ces interrogations que les Classes de 1ére STI2D du lycée Blaise Pascal ont tenté de répondre lors de la visite de l'Historial de la Grande Guerre à Péronne vendredi 8 février 2013.
Les élèves ont pu, à travers la visite du musée, comprendre les enjeux de la 1ére Guerre Mondiale, qui précipita 10 millions d'hommes dans un univers de violence inouïe et inconnue jusque là. C'est dans la Somme, en juillet 1916, que débuta la bataille la plus terrible de la 1ére Guerre Mondiale. Elle provoqua la disparition de 1,2 millions d'hommes en moins de 6 mois. Les élèves, en visitant le mémorial et les champs de bataille, ont été amenés à réfléchir aux difficiles conditions de vie des soldats : l'angoisse de la mort omniprésente, le tonnerre assourdissant des canons, les mines qui ensevelissent des compagnies entières, la boue qui aspire les corps
Dans cette guerre totale que fut la guerre 1914-1918, les nations entières étaient tournées vers la guerre. Si les hommes étaient en première ligne, les femmes, elles, qu'elles fussent françaises, anglaises ou allemandes, étaient mobilisées sur le front économique. Dans les usines, les munitionnettes fabriquaient des quantités astronomiques d'armes. Aux champs, avec les enfants, les femmes remplaçaient les hommes. Qui l'eut cru en août1914, quand tous pensaient que la guerre serait courte, « fraîche et joyeuse » ?
Cette sortie fut un moyen pour les élèves de tenter de toucher au plus prés cet épisode très particulier de notre histoire commune, la réalité de la guerre, la fragilité de la paix. L'occasion aussi de méditer ces phrases d'Elie Wisel « La paix n'est pas un cadeau que Dieu fait aux hommes, mais un cadeau que les hommes se font eux-mêmes ».
